Histoire de la ferme de Suxy. (ou Sussy, issu de " subsidium " : secours.).


La ferme appartient au territoire de Saint Broingt - Les Fosses, et se situe au Sud - Est de la commune, près de la route nationale N° 74, à 2 kilomètres au Sud de Prauthoy. C’était une ancienne maladrerie ou maison hospitalière, destinée à recueillir les nombreux pélerins qui se rendaient à Rome, Jérusalem, St Jacques de Compostelle. Pierre Herlingue dans " Sur les pas des anciens pélerins " (Bull. de la Soc. Hist. et Arch. de Langres, N° 191, Tome XIV, page 363. Carte page 357)cite dans la liste des Anciennes maisons Hospitalières sur les Chemins de l’Actuel Diocèse de Langres, rubrique " Hospices de chemins " : Saint Broingt - les - Fosses : Sussy, N.-D et S. Sulpice (1141), supprimé en 1697. Construit sur la grande route de Lyon, Suxy était, d’après certains historiens, placé sur les lieux mêmes d’une ancienne station romaine détruite à l’époque de l’invasion des Barbares dans les Gaules.

Son érection remonterait à 1141, époque où Eudes de Saint Broingt et ses fils Maurice et Barthélémy donnèrent une partie de leurs domaines. A cette époque, Suxy était un simple asile destiné à recevoir les nombreux pélerins qui se rendaient à Jérusalem ou à Saint - Jacques de Compostelle. En 1204, Vallo, sire de St Beroingt, fait remise de XIV deniers de cens sur Soucy. Outre les sires de Saint Broingt, on trouve parmi les principaux fondateurs de Suxy : Odon ou Eudes de Balesmes, Henry de Rochetaillée, Dreux son fils, Hugues de Rouvres, Ulric de Sacquenay, Alerme d’Isômes, son fils Albert de Montsaugeon et Eudes de Marey. En 1498, la maladrerie de Suxy est a demi - détruite par des bandes de Routiers et Ecumeurs de routes. Cet hospice qui devint plus tard un prieuré, reçut une charte, donnée par l’évêque de Langres, Geoffroy de Rochetaillée, ancien prieur de Clairvaux, et parent de St Bernard qui s’en sépara avec regret à l’époque de son élévation à l’épiscopat. St Bernard l’appelait volontiers " son bras droit; la lumière de ses yeux et son bâton de vieillesse " ( St Bernard est le fondateur de Clairvaux en 1114, aidé des libéralités du comte de Champagne. ) Suxy fut érigé en prieuré, et en eut le titre et les revenus jusqu’en 1697, année où ses dîmes, cens et revenus furent transmis à l’hôpital de la Charité à Langres, qui, aujourd’hui encore, possède la ferme et la fait valoir.

L’hôpital de la Charité fut fondé par lévêque Sébastien Zamet en 1638 - 1640, à l’emplacement du vieux collège de la ville alors abandonné.

Le prieuré de Suxy était sous le vocable de la Vierge, et Saint Sulpice en était le patron secondaire. L’Eglise se composait d’une nef immense avec deux ailes transversales, plusieurs autels et plusieurs cloches. L’entrée du choeur était fermée par une balustrade et une cloison en fer forgé et, en 1675, subsistaient les anciennes stalles où les religieuses venaient s’asseoir pour célèbrer les offices. Attenant à cette Eglise, se trouvait la salle des malades, où lors d’une visite officielle faite en 1545, on trouva sept lits, autant de malades et de pélerins. Lorsque cet hôpital cessa d’être en exercice, les directeurs qui portaient le nom de " Maistre " prirent celui de prieur, la maison étant devenue une sorte de prieuré. Le " Maistre " ou prieur de Suxy, avait la collation des cures de Vaillant et de Saint Broingt - Les Fosses, était lui - même nommé par l’évêque de Langres en sa qualité de Seigneur dominant de Saint - Broingt.

Le bénéfice de Suxy ayant été mis en commande, c’est à dire confié à des laïcs ou à des prêtres qui n’avaient de cette dignité que le costume, le prieur était tenu d’y placer à son défaut un prêtre résident chargé de dire les messes pour acquitter les fondations. C’est ainsi qu’en 1584, on trouve Jehan Laurent, prêtre desservant le prieuré aux lieu et place du prieur véritable qui, peut - être, ne visita jamais Suxy. Actuellement ne subsiste de tout cet ensemble, qu’une antique chapelle, classée monument historique par un arrêté du 16 juin 1926 ( datée du XII ou XIII ème siècle).

Cette chapelle, parfaitement orientée, représente la moitiè d’un des bas - côtés, celle du choeur - l’autre moitié ayant été démolie. L’accès à la première grande nef s’étendant à sa droite, se faisait par une large ouverture encore visible mais murée.Il en est de même pour l’accès à la seconde nef situèe à gauche. La construction a un caractère à la fois robuste et gracieux, du style ogival à ses débuts, mais encore sous la dépendance du Roman, ainsi que l’indiquent les modillons à l’extérieur, et à l’intérieur, l’étroitesse des bancs, le cintre de la piscine, la décoration d’une sobriété toute cistercienne de deux frustes chapitaux, encore gauche et géométrique. Leur feuillage paraît présenter la lettre S, reproduite également au - bas d’un pilier : allusion sans doute à la première lettre de Suxy (appelé Succiacum en 1291) ou bien au nom du titulaire de l’Eglise qui était dédiée à Saint Sulpice. Autour de la chapelle, ont été repèrés des restes de tombes. De nombreux ossements ont été retrouvés en ce lieu, et y a - t - on sans doute soigné à certaines époques, des pestiférés, et peut être même des lépreux , si l’on se rapporte à la tradition locale qui place à Suxy, un cimetière de lépreux.

On peut voir au château de Saint Michel, appartenant à la famille de Grouchy, une grande plaque en pierre qui porte une longue inscription gravée en beaux caractères. Elle fut érigée semble - t - il, sur l’initiative de l’illustre maire de Langres, Jean Roussat, en 1604, à la mémoire de cinq de ses parents, tous successivement chanoines de Langres. L’un d’eux est Richard Roussat, auteur du plus ancien livre d’anatomie écrit en français et d’autres ouvrages curieux et rarrissimes où des données scientifiques et médicales voisinent avec des divagations astrologiques.

Le texte fait allusion aux voyageurs auxquels lui - même et un autre Richard, son neveu, mort prématurément, accordèrent une hospitalité appréciable en ces temps de routes insuffisamment praticables et peu sûres. Cette plaque se trouvait - elle dans une église de Langres ? Un mot de l’inscription incline à le croire. Mais, d’autre part, on est porté à la placer à Suxy, d’autant que celui qui l’a érigée et d’abord gravée de sa main, dit - elle, était Joseph Boillot, contrôleur du grenier à sel de Montsaugeon.


Prieurs ou Maîtres de Suxy. ( Quand l’hôpital cesse de fonctionner, les Directeurs " Maîtres ", prennent le nom de " Prieurs ".)

01- Jean de Dommarien, notaire apostolique, maître en 1141.

02- Gauthier (ou Vauthier) en 1170 - 1176.

03- Pierre en 1239 et 1248.

04- Lambert en 1250.

05- Richard en 1259.

06- Chrétien en 1265 et 1276.

07- Jacques, chanoine de Langres et doyen de Toul, en 1278.

08- Barthélémy en 1369 et 1371.

09- Jean de Prauthoy en 1403.

10- Gilles d’Argenteuil, chanoine de Langres, archidiacre du Barrois et official, en 1470.

11- Jean de Beaumont, chanoine de St Mammès et archidiacre du Langrois en 1513 et jusqu’en 1529 où il meurt. Prieur commandataire comme les suivants. A donné une chape d’or et 200 livres pour décorer le chef de Saint Mammès. Celà avait pour but, d’enrichir le splendide reliquaire de Saint Mammès terminé en 1524 par Jean Duvet.

12- Vital Floquet prêtre du diocèse de Clermont, bachelier en décrets en 1529.

13- Jean Richier, maître es - arts en 1529.

14- Etienne de Giey, chanoine et official de Langres, vers 1530. Il fut aussi prieur de Saints Geosmes et Varennes.

15- Richard Roussat, chanoine de Langres vers 1535. Chanoine, écrivain, polyphile. Avait professé la médecine, joignant la pratique à l’enseignement. Esprit tourné vers les sciences, voire les sciences occultes. Il se disait astrologue ou astronome, médecin, théologien, " hanathomiste " et.....humoriste. Il ne faut pas être surpris de cette multiplicité d’aptitudes, car à l’époque, être mathématicien, médecin, astronome, etc..., c’est souvent, simplement, être traducteur et commentateur des ouvrages de médecins, de mathématiques et autres des Anciens. Nous sommes à l’époque du respect supersticieux des maîtres et des livres, à condition qu’ils fussent des Anciens, et celà, sans discrimination; on accepte d’eux les assertions les plus hasardées. Parmi les prophéties de Richard Roussat, il en est une qui, curieuse coïncidence, semble annoncer la Révolution française.

16- Jean d’Amoncourt, chanoine de St Mammès et archidiacre du Langrois en 1545 et jusqu’en 1555 ou il résigne au suivant. (Archidiacre du Cardinal de Givry). A fait construire la chapelle Sainte - Croix, appelée chapelle des Fonts, oeuvre de la Renaissance située à la cathédrale Saint - Mammès. Il fut Prieur de Suxy et de Saints Geosmes.

17- Anne du Chatelet, chanoine de St Mammès de 1555 à 1562 où il résigne, étant archidiacre du Langrois.(Lorrain d’origine, né autour de 1510, ami des arts, comme le précédent, grand bienfaiteur du Collège de Langres au XVIéme siècle)

18- Guy de Chauvirey, chanoine de Langres, de 1562 à 1572 où il meurt.

19- Edmond de Lénoncourt de 1572 à 1573 ou il résigne.

20- René d’Amoncourt, chanoine de Saint Mammès, archidiacre du Tonnerrois puis du Langrois de 1573 à 1574 où il est évincé, étant aussi prieur de Grosse - Sauve et curé de Dienville au diocèse de Troyes.

21- François Amelot compétiteur en 1573.

22- Jean Petit, maître - es - arts, en 1573, autre compétiteur.

23- Guillaume Collet, secrétaire de l’évèché, en 1574 où il résigne.

24- Simon Thonnelier en 1574 ou il résigne.

25- René du Châtelet, du diocèse de Besançon, de 1574 à 1580 puis, abbé de Beaulieu.

26- Jean Merlin de 1580 à 1584 où il résigne.

27- Guillaume Duplessis, du diocèse de Senlis, de 1584 à 1591 ou il meurt.

28- Aymar de Villars, du diocèse de Paris, en 1584, évincé.

29- Antoine Bouvot de 1591 à 1597, puis chanoine de Langres.

30- Christophe Noirot, chanoine de Langres et prieur de St Geosmes, de 1597 à 1607, ou il meurt après avoir résigné à Antoine Noirot, son frère.

31- Bertrand d’Escars, du diocèse de Bourges, neveu de l’évèque de Langres, concurrent en 1602 et jusqu’en 1604 ou il meurt, n’étant encore que Sous - diacre. L’Evèque de Langres était très certainement Charles d’Escars, (Prédécesseur de Sébastien Zamet, fils d’un Italien venu à la suite de Catherine de Médicis, 1615, 1655.) issu des anciens comtes de Toulouse, devenu evêque en 1571, jusqu’à sa mort en 1614. Aumonier du roi, commandeur de l’Ordre du Saint - Esprit, Charles d’Escars a joué un rôle important auprès d’Henri III, successivement roi de Pologne, puis roi de France. Cette carrière subit une éclipse après l’assassinat des Guises à Blois. Mais comme il fut le premier prélat à se rallier à Henri IV, il se fit absoudre des sanctions prises contre lui par Jean Roussat. Il mourut à Bèze en 1614

32- Antoine Noirot, de 1607 à 1609 où il résigne.

33- Jacques Gillot, conseiller - clerc au parlement de Paris, chanoine - doyen de Langres, de 1609 à 1618 où il résigne au suivant, son neveu.

34- Palamède Gillot, de 1618 à 1624 où il résigne au suivant, son frère.

35- René Gillot, conseiller - clerc au Parlement de Paris, chanoine - doyen de Langres, de 1624 à 1658 où il résigne.

36- René Lebout, licencié en théologie, conseiller et aumonier du roi , de 1658 à 1695 où il meurt, n’étant que diacre; il était aussi prieur de Dié.

37- André Rouillaut, curé d’ Orbigny - au - Mont et doyen du Moge, de 1695 à 1699 où il résigne. Il avait en dessein de résigner le bénéfice pour l’unir au séminaire de Langres.

38- Jean François Glué, chevalier du Saint Esprit prend possession en 1697, sans doute pour empècher l’union du bénéfice à l’hôpital de la charité; mais il est évincé.

39- Louis Collin de Lessac, prieur de Saint Didier de Langres, prend aussi possession de Sussy en 1699, pour s’opposer à la dite union; mais, à son tour, il est évincé, et les biens de Sussy, malgré toutes les oppositions, sont annexés à l’Hôpital de la Charité.


Notes historiques diverses.

1668.

" Jacquette Profillet, femme de Claude Gourgeot, sergent de la justice de Saint - Beroing - les - Fosses mourut à l’hôpital de Suxy le Xème aouslt MDCLXVIII et fust enterrée le mesme jour audict hospital...... " Signé : Philippe Moussy, Journée et Desgrez (Curé)

" Claude Gourgeot, vivant sergent de notre justice mourut à l’ hospital de Suxy le 17ème d’aoust 1668 et fust enterré en l’église dudit Suxy le 18ème dudict moys, et n’y aulcun de ses parents n’étaient à son convoy que Nicolas Donnot son nepveu.. "

" Nicole N...femme d’Estienne Berullot mourut en l’hospital de Suxy le Xème novembre 1668 et fust enterrée en l’église dudict Suxy le unzième dudict moys estaient à son convoy Estienne Berullot son mary, François Berullot, Estienne David et Clément Vacheret tous Laboureurs. "

1670

" 17 Juin, mariage dans l’église de Suxy, célébré par Desgrez curé de St Broingt dont dépend Suxy, entre Anthoine Greullet agé de 24 ans jouissant de ses droits et Adenise Vacheret fille de Claude Laboureur audit Suxy et agée de 17 ans.

1702

Le 31 Août, Hélène Remond âgée de cinq mois et demi meurt pendant qu’on la portait à l’ hôpital de Suxy, fille d’ Anthoine Rémond maître salinaire de Lyon et d’ Anne Billard de céans.


Geoffroy de Rochetaillée et la Seconde Croisade.

Louis VII.

Louis VII le Jeune (1137 - 1180) succède à Louis VI (1108 - 1137). Surnommé " L’ Eveillé " puis, par la suite " Le Gros ", c’est un souverain actif, énergique, un soldat intrépide et tenace, passant 34 ans à détruire les brigands installés dans le domaine : Seigneurs de Montlhéry et du Puiset.

Avec Louis VII, la puissance des rois capétiens grandit d’un coup. Ce roi avait épousé Eléonore d’Aquitaine, héritière de la plus grande partie du pays, compris entre la Loire et les Pyrénées. Par ce mariage, le roi était devenu le plus riche propriétaire du royaume. Au retour de la seconde Croisade, il répudie Eléonore d’Aquitaine, laquelle reprend ses biens et épouse un vassal du roi de France, Henri Plantagenet, lequel devient roi d’Angleterre deux ans après son mariage (1154) sous le nom d’Henri II.

La rivalité entre Capétiens et Plantagenets dure un siècle, et donne lieu à une guerre qui, commencée sous Louis VII en 1154, ne se terminera que sous Louis IX (Saint Louis) en 1242. De cette guerre sort en grande partie la puissance des Capétiens. Les épisodes les plus importants de cette guerre se sont déroulés pendant le règne de Philippe Auguste.

La Deuxième Croisade.

Le royaume de Jérusalem de la première Croisade ne dure pas 100 ans. Les Turcs de Mossoul prennent Alep en 1128, puis Edesse en 1144. Alors, la deuxième Croisade, prèchée par Saint Bernard pour secourir les chrétiens d’Orient, dirigée par Louis VII et par l’Empereur Conrad III, aboutit à un désastre en Asie Mineure (1147 - 1149).

Ce désastre provoque la troisième croisade : Frédéric Barberousse, Philippe Auguste, Richard Coeur de Lion se croisent.

En 1148, la seconde Croisade " bat son plein ", Geoffroy de Rochetaillée, évêque de Langres y occupe une place de premier plan.

Lors du Concile d’ Etampes (16 - 18 février 1147), les préparatifs de la Croisade, ébauchés à Chalons - sur - Marne lors d’une assemblée avec Bernard, de retour d’Allemagne, le Roi, et les ambassadeurs de l’Empereur Conrad et du duc Welf de Bavière, s’achèvent. Le départ est fixé aux environs de la Pentecôte, avec Metz comme lieu de concentration. Fin Juin 1147, l’armée de Louis VII quitte Metz pour Ratisbonne. Pendant l’absence de Geoffroy, le diocèse est administré par Saint Bernard.

Geoffroy de Rochetaillée.

Rochetaillée est une commune du canton d’Auberive, à 37 kilomètres de Chaumont. Le plus ancien seigneur de Rochetaillée qui soit connu est Henri, au commencement du XIIème siècle. Geoffroi, son fils, fut l’un des trente jeunes gens qui suivirent St Bernard à Clairvaux.

Geoffroi ou Godefroy de la Roche - Vanneau, parent de St Bernard, entre avec lui à Citeaux en 1112. Il devient abbé de Fontenay en 1119, prieur de Clairvaux en 1127, (fondé en 1115 par Saint Bernard). puis le LVII ème évèque de Langres (1138 - 1161/63). Geoffroy de la Roche est témoin de la mort de Saint Bernard à Clairvaux le 30 août 1153. Très affligé de cette séparation, il décide d’abdiquer. Ce n’est qu’en 1162 après beaucoup de prières et d’insistances qu’il obtient du pape l’autorisation de se retirer à Clairevaux où il meurt le 8 / 11 / 1164.

Sceau de Geoffroy de Rochetaillée.

(Il est représenté assis)

Extrait de " La Haute - Marne ancienne et moderne "

Emile Jolibois, 1858.

     
  Saint Bernard de Clairvaux est né au château familial de Fontaine-les-Dijon (Bourgogne)en 1090. Il est mort à Clairvaux (Aube) en 1153.

Il fut moine de Citeaux, fondateur de l'abbaye de Clairvaux, docteur de l'Eglise. En qualité de Conseiller des princes et des papes, il obtint la condamnation d'Abélard au concile de Sens en 1140. Il prêcha la deuxième Croisade à Vézelay et à Spire (1146-1147).

Saint Bernard fut aussi le fondateur de nombreux monastères, et l'auteur de nombreux traités de théologie, dont le plus célèbre est "De diligendo Deo" en 1126.

 

Saint Bernard, bois peint, XVIe siècle

(Trésor de la cathédrale de Troyes)

 

Sources bibliographiques.

-Notes paternelles (extraits) venant du dépouillement des archives de la commune de Saint Broingt-les-Fosses réalisé dans les années 1945-1950.

-Monographie de Saint Broingt-les-Fosses par C.Séjournant. 1891. Imprimerie E.Moisson, Boulevard du Sud, Chaumont.

-Les Allemands à Prauthoy (Hte Marne) par L.E.Marcel. 1945. Imprimerie Champenoise 1 et 3 rue Cl.Gillot. Langres.

-Le Cardinal de Givry évêque de Langres (1529-1561) par L.E. Marcel. Docteur és-Lettres. Tome1: La Réforme. Tome2: La Renaissance. 1926.

-La Haute-Marne Ancienne et Moderne. Dictionnaire. Par Emile Jolibois. Chaumont 1858.

-Bulletins de la Société Hist. et Arch. de Langres. N°191, tome XIV.

- La très célèbre "Histoire de France" d'Ernest Lavisse (1842-1922. Professeur à la Sorbonne, membre de l'Académie française).

Jean Rigollot. Septembre 2001.

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