En 1954, le clocher est de nouveau en très mauvais état, surtout dans son tiers supérieur. Les pierres se désagrègent, soit qu'elles soient gélives, soit qu'il s'agisse de pierres brûlées par la foudre de 1885, et réemployées. Une réparation urgente s'impose. Après avoir envisagé diverses solutions, il est décidé, sur les conseils de M. Méot, architecte, de réparer la flèche à l'aide de béton, et de la couvrir d'ardoises (ardoises d'Angers de 20/30 en 4/5mm d'épaisseur) fixées par des crochets de cuivre.Les parties exposées au gel sont couvertes de plomb.Les travaux sont confiés à la Société Bourgogne-Franche-Comté de Dijon, spécialisée dans la réfection des monuments historiques. Début des travaux: le 4 mai 1955. Durée des travaux: 5 mois.Premier travail : mise en place des échafaudages. Comme le veut la coutume, le coq est descendu par "Jeannot" le spécialiste.

Au terme des travaux, le coq, réparé est prêt à retourner sur son perchoir.

L'horloge, remise en état par l'entreprise Francis-Paget de Morez est prête à rythmer de nouveau la vie de la commune.